Artiste plasticien, Webdesigner, Graphiste et DJ
Membre des Ateliers du Vent depuis 2018
- Membre du Comité de Direction Artistique
- Artiste associé·e
- Artiste établi·e
Le travail de Grégory Delauré s’enracine dans l’image, ses limites – virtuelles et matérielles – et notre comportement vis à vis d’elle.
Qui n’a jamais embrassé une image ? pose la question du geste. Cette question réactive une histoire religieuse et/ou culturelle, des rapports d’idolâtrie et de perception au travers des différents système de reproductions des images jusqu’à sa monstration. Le geste, la manipulation de l’image dans l’espace lui réattribue la valeur de son « corps » ( l’historien de l’Art, Hans Belting parlera d’anthropologie de l’image ).
Il y est question de temps, de lieux et d’espaces d’un côté et de l’autre de spectacle, de folklore et de regards communs.
C’est dès lors l’ensemble des terrains de la création et des cultures qu’il est permis de s’approprier et de réactiver. Un poster de Justin Bieber ne pourrait-il pas se trouver à côté d’un tableau de Piero Della Francesca?
Grégory Delauré perçoit son travail sur l’image comme un travail de sculpture. Le découpage, la prépondérance du support/médium fait de l’image un matériau malléable pour mieux mettre en avant le fait qu’elle ait toujours besoin d’un « corps » pour se manifester.
Par le biais de divers médiums et d’une économie de moyens et d’actions, le but est de déséquilibrer des rapports inhérents à l’image, déséquilibre tel, que l’image devient son propre sujet – image d’une image -.